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Que faut-il savoir pour simuler son projet immobilier ?

Déc 12, 2022 | Immobilier | 0 commentaires

L’investissement immobilier est un projet ambitieux qui requiert un certain nombre de conditions à remplir tant sur le plan administratif que sur le plan technique. De la conception du projet jusqu’à sa mise à exécution, en passant par l’obtention du prêt bancaire, il y a toute une procédure à suivre. Celle-ci permettra à l’investisseur d’être assuré que son projet connaîtra un succès certain et qu’il est en règle avec la législation. Si vous souhaitez vous lancer dans une telle entreprise, il est important d’avoir toutes les armes nécessaires en main. C’est pour cette raison que dans cet article, nous vous montrons tout ce que vous devez savoir pour faire une simulation de prêt pour votre projet immobilier.

La première étape à suivre avant de simuler un projet immobilier

Avant d’entreprendre une simulation de projet immobilier, vous devez avoir certains acquis. Il s’agira de réunir le maximum d’informations concernant le projet en question. Ces informations concernent entre autres :

  • l’environnement économique du pays ou de la zone de l’investissement,
  • les informations sur le secteur immobilier où le projet sera exécuté,
  • l’inventaire des établissements financiers susceptibles de vous accorder un prêt immobilier,
  • etc.

Une fois que vous êtes certain d’avoir rassemblé le maximum d’informations au sujet du projet, vous pouvez passer à l’étape de la simulation à proprement dire. Celle-ci doit se faire selon une certaine hiérarchie d’actions.

La hiérarchie des étapes à suivre pour simuler un projet immobilier et leur importance

Il y a un bon nombre de choses à savoir pour simuler un projet immobilier, mais seulement 4 peuvent être considérées comme essentielles. Il s’agit, dans l’ordre, des étapes suivantes :

  • l’évaluation du budget de départ,
  • la signature du compromis de vente,
  • la recherche et la négociation du financement,
  • le rendez-vous chez le notaire.

L’évaluation du budget de départ

  • l’évaluation du budget est le passage obligé pour prétendre se consacrer à un projet immobilier. C’est l’une des premières conditions que vous devrez présenter aux établissements de financement. Ainsi, cette évaluation doit se faire en trois phases que sont :
  • le listage des futurs actifs et passifs : autrement dit, vous devez déterminer vos revenus (revenus locatifs, pensions, salaires, allocations). Vous devrez également faire une estimation de vos futures charges (impôts, assurances, remboursement du crédit bancaire, coûts de rénovations, etc.)
  • le listage de toutes les dépenses relatives à l’acquisition du bien immobilier : ces dépenses peuvent être les frais de notaire et les frais bancaires.
  • la détermination du montant de l’apport initial : une fois que vous avez fait une estimation du coût total de l’investissement immobilier, vous devez calculer le montant de votre apport initial. Généralement, les banques vous demandent de fournir au moins 10 % du montant global du projet. Ce qui veut dire que si par exemple le montant de l’investissement s’élève à 700 000 euros, vous devrez en détenir les 10 %, soit 70 000 euros.

La recherche et la négociation du financement du projet immobilier

Selon la loi, vous disposez d’un délai de 60 jours pour effectuer un montage financier solide. Par ailleurs, la personne la mieux habilitée pour faire ce travail est le courtier. Ce dernier se chargera de comparer et de négocier les offres de chaque banque. Il effectuera également une analyse des conditions de prêt, notamment le taux, les garanties, la durée de remboursement, l’assurance, etc.

Par ailleurs, le courtier réunira toutes les pièces (avis d’imposition, justificatif de domicile, déclaration fiscale, etc.) nécessaires à l’étude de votre projet. Tous ces éléments seront enfin consignés dans un dossier qui sera transmis aux banques pour examen.

La signature du compromis de vente

La signature du compromis de vente est une étape facultative dans la mesure où vous pouvez vous en passer si vous disposez déjà de tous les fonds nécessaires à l’acquisition. Il s’agit d’un acompte (habituellement 10 % du prix de vente) que vous versez au vendeur suite à un accord de futur achat. Le compromis de vente intervient lorsque vos recherches ont porté leur fruit et que vous ne voulez pas que le bien immobilier vous échappe. Cet accord doit toujours être accompagné d’une clause suspensive de prêt indiquant le délai d’obtention du crédit immobilier. Ainsi, le compromis de vente peut purement être annulé si le délai d’obtention de prêt atteint, vous n’avez pas bénéficié du financement nécessaire de la part de la banque. De plus, la législation en matière d’immobilier prévoit un délai de rétractation de 10 jours pour les parties ayant conclu le compromis de vente.

Le rendez-vous chez le notaire

En matière d’immobilier, une acquisition de bien n’est authentifiée que par l’intervention du notaire. C’est en effet ce dernier qui vous établira votre titre de propriété. Vous êtes ainsi confirmé en tant que propriétaire officiel du bien. En ce qui concerne le remboursement de votre prêt bancaire, il débutera en général 1 mois après la signature de l’acte de vente.

Lorsque vous avez mis en place tous ces dispositifs que nous avons listés dans les lignes précédentes, votre simulation de projet immobilier sera des plus aisés. C’est d’ailleurs un plan que vous pourrez calquer sur n’importe quel autre projet immobilier que vous voudrez initier dans le futur. Toutefois, il convient de noter que la réalité fiscale du pays peut souvent constituer un frein à un certain type de projets immobiliers. N’hésitez donc pas à toujours prendre conseil auprès de professionnels avant de vous lancer.

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